750 grammes
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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 18:21
bonjour

mars 2012 025

 

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           Voici une recette de pouding au chocolat simple et rapide que les enfants pourront aider à faire et certainement aider à manger! Passez-le au tamis pour lui donner une texture encore plus lisse et plus soyeuse.

 1 boîte (300 ml) de lait condensé  

¼ tasse (50 ml) de lait

 ¼ tasse (50 ml) de poudre de cacao non sucrée, tamisée

 3 c. à table (45 ml) de fécule de maïs

 1 ½ tasse (375 ml) de grains de chocolat noir ( 1 tablette 

 2 c. à thé (10 ml) d’extrait de vanille 

 


 ½ tasse (125 ml) de garniture fouettée

 préparation :

1.  Mettre le lait condensé sucré, le lait, le cacao et la fécule de maïs dans une casserole moyenne. Remuer pour bien combiner.
2.  Faire cuire le mélange, en remuant fréquemment, sur feu moyen jusqu’à ce qu’il épaississe légèrement, environ 8 à 10 minutes. Retirer du feu, incorporer les grains de chocolat et la vanille en remuant jusqu'à ce que le chocolat soit fondu. Passer le mélange au tamis au-dessus d’un bol.
3.  Envelopper d’une pellicule de plastique et mettre au réfrigérateur pendant 1 heure. Incorporer la garniture fouettée dans le mélange froid. Décorer de garniture additionnelle si désiré. Servir.

merci et bonne realisation 

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 19:27
bonjour

 

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     j ai trouver cette recette de flan maison au nestle sur le net  et comme j avais une boite dans mon garde - manger alors je l est tout de suite essayer et croyez moi ça en valait la peine .

pour le realiser:

1 boite de lait condense (nestle ou eagle brand)

3 oeufs entiers

une mesure et 1/3 de lait (la boite de lait)

vanille 

moule ou ramequins caraméliser 

on brasse les oeufs , la vanille ,le lait condense a l aide d un fouet électrique et on ajoute le lait et on verse dans les ramequins préalablement caraméliser et les  placer  dans un bains mari  ensuite dans un four préchauffé a 180° ou bien 350 F pour 25 mn .

retirer du four des cuisson et laisser refroidir complètement et ensuite réserver au frais jusqu au moment de servir

merci et bonne realisation 

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 19:19

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bonjour

         les crêpes font le bonheur de tous le monde fourrees   au chocolat ; a la confiture ;a la crème pâtissière et même au beurre d arachide .pour cette fois ci  une belle garniture aux  pommes - raisins sec parfumer a la girofle et la cannelle ne fera que  réchauffer les longues  soirées froide d hiver .
ingredients:


on aura besoin de crêpes déjà préparé  crêpes sucrée ( au chocolat) 

pour la garniture :

de belles pommes épluchés et couper en petits  cubes qu'on lui ajoute environ 3 cas de sucre (de préférence de la cassonade)

quelques clou de girofle

un bâton de cannelle

1 cas de beurre

 mélanger le tout et  garder au frais toute une nuit pour moi ou bien le plus temps possible (dans une boite en plastique) pour bien macérer les saveurs 

faire cuire dans une poêle en tefal sur feux doux pour  obtenir une belle garniture 

 fourrer les  crêpes  du mélange  et servir  avec une boule de crème glacée c est le top hhhhhh 

merci et bonne réalisation 

 


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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 11:32


                  le lion blessée  (izem aghilas)

Il était une fois, il y a de cela très longtemps, dans une immense contrée d’Afrique,
un jeune lion qui vivait à l’écart de son clan.
En effet, son père et ses frères étaient de valeureux chasseurs qui ramenaient
chaque jours des monceaux de viande fraîche, nourrissante et savoureuse : de
l’oryx, du springbok, de la gazelle.
Hélas, sa mère avait disparu, tuée par des chasseurs lorsqu’il était encore jeune, et
très tôt il avait su …acceptez !

Il gardait d’elle sa douceur, et passait de longs moments à rêver d’elle, comme à la
rechercher la nuit parmi les étoiles.
Il n’avait aucun goût pour la chasse et les bagarres entre frères, préférant se
promener seul, le long du lac et des rivières.
Il admirait les couchers de soleil, le soir du haut de son promontoire.
Il était ébloui par la magie de la nature, la capacité qu’elle avait à se renouveler, à …
changez !

Malheureusement un soir, il tomba par accident au fond d’un grand piège, que les
habitants du village avaient tendu, près du grand sycomore, où il venait souvent
s’allonger aux heures chaudes de la journée.
Là, il pouvait …écoutez…chanter et rire les enfants de l’école, mais aussi le maître
répéter inlassablement les leçons.
Toute la nuit, il lutta courageusement malgré la blessure profonde que sa chute lui
avait infligé, et réussit à s’extraire du trou profond dans lequel il était tombé, se
meurtrissant considérablement les pattes arrières.
Clopin-clopant, il parvint encore à…avancez !
Souffrant beaucoup il lutta encore puis se reposa dans la forêt qu’il avait réussi à …
gagnez !
Ne pouvant plus se nourrir convenablement, isolé, incapable de rejoindre les siens, il
perdit presque toutes ses forces.
Il était réduit à la misère, ne survivant que de plantes et de racines, il avait le poil
terne et rare, sa crinière dégarnie laissait voir ses épaules décharnées.
A bout de forces et sentant sa fin proche, il s’allongea au pied du grand Banian, puis
sombra dans un sommeil …profond !
C’est alors qu’il fut tiré du somme par le grand lion blanc qui vit seul dans les forêts !
« Ressaisis-toi ! »

Cette apparition lui indiqua une clairière dans laquelle il devait se rendre pour y
trouver l’arbre aux baies d’azur.
« Lorsque tu auras mangé ces baies, va te baigner dans le marigot où le phacochère
se repose lorsque le soleil est brûlant pour la peau.
Le marigot est alimenté par une source magique, tu retrouveras alors force, vigueur
et …confiance !
Tu seras pour toujours …protégé, dans ton corps, ton coeur, et dans ton âme.
Je te retrouverai là-bas. »
Aux premières lueurs de l’aube, le lion blessé rassembla ses dernières forces en se
traînant lentement et lutta pour …avancez ! jusqu’à la clairière magique.
Il s’y rassasia des baies bleutées, douces, sucrées, nourrissantes qui lui procurèrent
un regain de vitalité.
Recouvrant ses forces, il se dirigea vers le marigot, occupé à cette heure matinale,
par un troupeau d’éléphants qui se baignaient, jouaient, s’aspergeaient
abondamment avec l’eau bienfaisante.
Le lion s’approcha et leur dit : « laissez-moi me baigner s’il vous plaît, je ne vous
veux aucun mal ! »

Ces mots furent accueillis par un tonnerre de barrissements moqueurs, énergiques.
Le chef du troupeau qui était une femelle lui posa la question : « Est-ce le grand lion
blanc qui t’envoie ? » « Oui répondit le lion. »

Très bien, il te reste une épreuve, vois-tu ce marigot derrière moi ?
Il mesure dix mètres de diamètre et cinq mètres de profondeur, quel est son volume ? »
Le lion se gratta la tête et réfléchit, il se souvenait de la formule magique que
l’instituteur répétait inlassablement aux écoliers, parmi les tables et les théorèmes.
Il dessina sur le sable la formule consacrée puis donna la bonne réponse qui fut
acclamée par un concert de trompes et une haie d’honneur.
Alors le lion blessé pénétra dans l’eau où il fut douché par l’eau bienfaisante dont les
éléphants l’aspergèrent.
Il s’y roula, il but et nagea dans cette eau qui allait le …transcendez !
Ses pattes ne lui faisaient plus du tout mal, il sortit de l’eau et s’ébroua.
Il avait retrouvé un pelage magnifique, des plus brillants, tendu sur une musculature
parfaite.
D’une voix ferme, il remercia chaleureusement les pachydermes et s’éloigna de sa
démarche féline et gracieuse.
Son flair recouvré, il retrouva facilement les siens, qui ne le reconnaissaient pas tant
il avait…changez !
Il dégageait tant de force, de calme et de sérénité que rien de mal ne pouvait plus
l’atteindre.
Son père et ses frères l’invitèrent à une partie de chasse, qu’il décida de …refusez !
« Aurais-tu quelque lionne à retrouver plutôt que de te joindre à nous ? » demanda
son père ironiquement.
Non pas du tout, je suis revenu vous dire que je pars vivre avec le lion blanc qui vit
dans la forêt, il m’a permis de …retrouvez ! le goût de vivre.
A ces mots il salua sa famille et s’en alla vers ce lieu où il s’était enfin senti si bien,
heureux, protégé, compris.
Il coula par la suite la vie paisible et calme à laquelle il aspirait en compagnie du
grand lion blanc.
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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 03:21
Les blessures et les injures.

                           thiyity thaghaz th- hallou ; yar awal yaghaz y renou 
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Il y avait autrefois dans la montagne une femme que le destin n’avait cessé de malmener. Elle vivait seule dans une pauvre bicoque après que la mort lui eut ravi son mari et ses 7 garçons.

Tant que ses forces ne l’avaient pas abandonnées, elle supporta les difficultés de la vie, mais celle-ci s’écoula bien vite et la vieillesse arriva à grands pas.

Les longues années de dur labeur et de solitude l’avaient tellement usée qu’elle tenait difficilement sur ses jambes qui supportaient de moins en moins le poids de son maigre corps. Et malgré cela, il fallait encore lutter pour survivre.
La vie a beau être atroce, elle demeurera éternellement le seul bien dont nul ne voudra jamais se séparer !


L’hiver est dur dans les montagnes du Djurdjura (Djurdjura, en kabyle Djerdjer, le massif le plus imposant du nord de l’Algérie) ; les gens y sont parfois contraints de se cloîtrer chez eux durant les grandes tempêtes.
Aussi y avaient-ils pris l’habitude de s’approvisionner en nourriture et en bois. Pour ne pas faillir à cette impérieuse tâche, la vieille femme partit dans la fôret un matin, ramassa du bois et en fit un énorme fagot. Ce n’était qu’au moment où il fallait soulever le lourd fardeau qu’elle se rappela qu’elle n’avait plus sa force d’antan.
Elle voulut rentrer au village et demander de l’aide mais elle se ravisa aussitôt. N’importe qui l’aurait aidée avec plaisir car, en ces temps lointains, l’entraide n’était pas un vain mot.
La vérité était qu’elle n’aimait pas voir quelqu’un accomplir pour elle une besogne qui aurait incombé à l’un de ses fils si la mort ne les avait pas emportée.


Elle était à se demander ce qu’il convenait de faire lorsqu’elle vit surgir de derrière un fourré un formidable lion ! Croyant son heure venue, elle se mit à psalmodier une prière. Mais il n’en fut rien ; le grand félin prit entre ses crocs la corde enroulée autour des branchages et le souleva. L’étonnement atteignit son paroxysme lorsque l’animal, ainsi chargé, prit le chemin du village sous le regard abasourdi de la vieille femme qui se mit à la suivre sans vraiment réaliser ce qui se passe.

Arrivé en vue du village, le lion déposa le tas de bois avant de rebrousser chemin et de disparaître dans la nature. La maison de la vieille femme se trouvait à quelques mètres de l’endroit où le bois était déposé. Heureusement qu’un paysan passa par-là et lui épargna cette pénible tâche,Avant de quitter sa vieille voisine qu’il venait d’aider, l’homme se gratta la tête et fixa d’un regard interrogateur l’énorme tas de branches. Il trouvait bizarre que la vieille esseulée eût pu le ramener de la forêt jusqu’à l’orée du village et ne pouvoir le traîner sur une distance de quelques mètres !

Le lendemain, la vieille femme retourna dans la forêt. Et au moment de soulever le bois qu’elle y avait ramassé, le même lion réapparut pour lui épargner une peine qui était bien au-delà de ses capacités. Et comme la veille, le même paysan passa à l’entrée du village et transporta les branchages de la pauvre femme jusqu’à sa maison.

Cette scène se reproduisit 6 fois. A la 7eme, le lion décida de se cacher derrière un buisson afin de voir comment son « amie » s’y prenait pour emmener les fagots jusque chez elle. Il vit alors apparaître le paysan dont la curiosité était cette fois-là tellement grande qu’il ne pouvait contenir davantage la question qui le taraudait depuis une semaine : -Dis moi, grand-mère, comment fais tu pour ramener ces fagots de la forêt, jusqu’ici et ne pouvoir les traîner ensuite sur quelques mètres ? -C’est très simple ! Je me fais aider par celui dont la gueule pue, répondit la vieille femme. Le lion qui avait tout entendu, retourna dans la forêt, meurtri dans son amour propre.

Le jour se leva et trouva la vieille femme encore dans la forêt, ramassant du bois sec et guettant subrepticement le buisson d’où le grand félin avait désormais l’habitude de surgir. Il apparut en effet, au bout de quelques instants, mais cette fois-là avec un air menaçant. Etant arrivé tout près de l’ingrate, il rugit et lui demanda de se saisir d’une bûche et de le frapper avec son front jusqu’à ce que le sang en jaillisse !

Au début, la vieille refusa de lever la main sur celui qui lui avait allégé la vie plus d’une fois mais elle dut obtempérer lorsqu’elle eut vu pétiller dans ses la flamme de la colère. Elle lui asséna plusieurs coups ; le sang se mit alors à ruisseler et à strier, la face du roi des animaux demeuré impassible.

Tu vois vieille femme, dit-il, je saigne mais ce n’est pas grave. Cette blessure finira bien par se cicatriser et disparaître avec le temps ; je l’oublierai alors. Quant aux paroles offensantes que tu as proférés à mon encontre, elles seront gravées pour toujours dans mon cœur et ma mémoire !!! Ayant dit cela, le lion rugit, sauta sur la vieille femme et la dévora.
En effet, on dit dans nos montagnes d’Algérie que les blessures creusent et guérissent. Quant aux insultes elles creusent et creusent toujours d’avantage!
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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 00:12
bonjour

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        une part de ce léger gâteau ornée  de beaux fruits  tel un diadème ,clôturas a merveille un bon repas de famille ,ou bien entre amis .
ingrédients:
3 disque de génoise sur ce lien ( la génoise)
1 boite de pèche aux sirop 
une tasse sirop simple (2 verre de sucre +2 verres d eau et laisser cuire et réduire 20 mn =)
crème chantilly maison ou du commerce 
crème mousseline (1 part de crème pâtissière vanille +1/2 part de beurre )
des fruits pour la décoration 
préparation et montage:
- Avec un couteau tranchant  couper la génoise en 3 disques réguliers. Disposer le disque du dessous sur un plat, l'humecter de sirop avec un pinceau. Étaler par-dessus une couche de crème de1,5 cm puis disposer dessus la bru-noise de pèches au sirop . superposer  avec le 2ème disque , et recommencer l'opération précédente. Superposer le dernier disque de génoise et l'imbiber de sirop. Égaliser les bords pour une belle présentation.masquer avec la crème chantilly  , Décorer le gâteau avec les fraises entières   des tranches d oranges et un kiwi sculptée ou au choix et  placer au réfrigérateur .
merci et bonne réalisation

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 19:20
bonjour

aid kbir 329

 

aid kbir 329  aid2011 371



par artculinaireetcitationsberbere

bonjour 

       Des petits fours facile a faire et tellement bon et qui se garde longtemps dans une boite fermer hermétiquement et c est sur qu ils  feront le bonheur de tout le monde .

la liste:

250gr de beurre ou margarine

4 jaunes d oeufs

180gr de sucre fin 

1/2 paquet de levure chimique

2 c a s de maïzena (fécule de mais)

vanille

farine selon le besoin 

la préparation:

dans un récipient ,mélanger le beurre  ramolli et le sucre pour obtenir un mélange crémeux .ajouter les jaunes d oeufs et la vanille ;ramasser avec la maizena et la levure ensuite la farine pour obtenir une pâte molle .

façonner des boulettes de la grosseur de 25 g  et a l aide de l index  faire des cavités; passer dans les blancs d oeufs ensuite les noix  concasser de notre choix  et placer sur une plaque et les espacer .

enfourner dans un four moyen et a la mi-cuisson les retirer et  refaire les empreintes (cavités) et remettre a cuire

des cuisson on retire et on laisse refroidir. ensuite remplir les empreintes de confiture de notre choix .

merci et bonne realisation 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 03:00

 

 

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         Dans la casbah d alger ,une legende populaire court sur toute s les levres ,hommes et femmes la racontent volontier ,avec seulement quelques differences de nuances ,elle est surprenante et remarquablement morale

 

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Deux sœurs, ayant hérité ensemble d’une maison d’Alger, vinrent l’habiter L’une était connue pour sa vertu .

La destinée de l’autre l’avait conduite à devenir courtisane. La plus sage habitait l’étage. La courtisane, le west eddar (patio).
Elles partageaient la terrasse avec son minzah (séjour) et la cuisine, qui se trouvait aussi tout en haut de l’escalier.

Un soir de Ramadhan, la femme « légère » dépendait le linge sec tandis que la « sérieuse » faisait la cuisine.

Elle préparait un tadjin au fumet vraiment étourdissant. Une voisine, pauvre et enceinte, parut au bord de la terrasse, et demanda si l’on pouvait lui donner un peu de braise pour allumer son feu.
Fatima, la courtisane, vint vers sa sœur et elle prit du kanoun (foyer)quelques braises, dans une vieille tassa(récipient)à l’étain usé, et la donna à la femme qui partit après avoir remercier les yeux baissées .Le fumet du tadjin se répandait de plus en plus, propre à donner de l’appétit aux plus rassasiés.

Une seconde fois, la voisine apparut au muret de séparation des terrasses et dit, d’une voix un peu altérée, que son feu ne voulait pas prendre .Voudrait-on lui accorder encore quelques braises? On les lui donna, dans la même tassa qu’elle avait rapportée, et elle disparut de nouveau dans son escalier. La sage remit des charbons dans le kanoun et éventa le feu pour qu’ils prennent .

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La mer, en contrebas, était d’un grand calme encore lumineux. L’heure était plutôt lointaine où il serait enfin permis de manger.

Mais Sélima, la petite voisine, était dispensée de jeûne puisqu’elle était enceinte. Ainsi pensa Fatima, la courtisane.

-As-tu remarqué, dit elle à sa sœur, ses joues creuses? la pauvre ne mange peut être pas tous les jours. Je n’ai entendu personne pousser son portail aujourd’hui pour lui apporter des provisions.

-Dieu pourvoira (allah inoub), marmonna la vertueuse. Que je sache, je n’ai pas été spécialement désignée pour subvenir aux besoins des autres.

De l’autre côté de la murette, dans l’escalier voisin, Fatima crut entendre un soupir.

-Ma part d’héritage si tu donnes à Sélima une portion de tadjin.

La vertueuse ne dit rien Elle regarda seulement sa sœur avec surprise.

Si celle-ci renonçait à ses droits sur la maison, il n’y avait aucune raison qu’elle y demeurât. Ainsi, la honte de son activité coupable s’effacerait avec sa présence. Elle louerait l’appartement libéré et vivrait de cette location. Comment cette étourdie ne se rendait-elle pas compte de la sottise du marché qu’elle proposait? A ce moment-là , la voisine apparut pour la troisième fois à la frontière des deux terrasses, la tassa vide à la main. Elle n’osait plus demander et regarda Fatima avec des yeux humbles.

-Allons, dis aimablement la sœur vertueuse, puisque ton feu est à ce point récalcitrant, je vais plutôt te donner une part de tadjin.
Fatima, déjà, s’était levée, et avait pris dans la cuisine un plat qu’elle tendit à sa sœur. Celle-ci le remplit confortablement, la fixant droit dans les yeux. La courtisane donna le plat à la jeune femme enceinte qui lui rendit en échange la veille tassa.
-Merci, dit-elle chaleureusement, oh! sahha (merci) je n’ai que vous deux et Allah.

Fatima sourit.

Sélima s’éloigna pour manger car il faisait clair encore, et elle savait que les deux femmes respectaient le jeûne.
Fatima reporta son tranquille regard vers sa sœur. Désormais, elle n’était plus chez elle. Et elle le vit, confirmé inexorablement dans le visage fermé qui lui faisait face.
Néanmoins, elle savait qu’elle n’avait tout de même pas à partir sur l’heure.
Madame Vertu réclamerait sans doute auparavant que tout fut ratifié clairement chez le cadi. Or il était tard, et cela ne pouvait se faire le soir même.
La nuit vint, et le repas fut pris, sans que l’on reparlât de l’incident qui faisait l’une d’elles propriétaire unique.
Le lendemain, Fatima, qui pourtant était matinale, ne se levait pas.

-Tu regrettes, tu regrettes!….. Pensait sa sœur qui déjà se préparait pour la sortie importante que l’on imagine.

Il faudra bien que tu te montres! Or Fatima était aimée, dans le quartier.

Et ne l’ayant pas entendu lui dire son bonjour habituel, une autre voisine envoya son garçonnet par la rue, prendre de es nouvelles.
Ce fut lui qui remarqua le prodige et se mit à appeler à grands cris. Sous la porte de Fatima (cette grande porte massive à deux battants) coulait un ruisseau d’eau claire et parfumée, qui allait se perdre, quasiment s’évaporer sur le marbre de la On se rassembla, commentant ce surprenant phénomène.

Et chacune se mit à appeler alors à la porte, qui, comme chacun sait, ferme de l’intérieur.
Aucune réponse .

Les femmes se couvrirent et envoyèrent les enfants chercher quelques hommes afin de démonter la porte.

Mais à l’étonnement de tous, elle résistait… et l’on n’osait piétiner cette eau parfumée qui ne cessait de chanter doucement sur les dalles hexagonales comme s’il jaillissait de cette chambre, une source magique.

La porte, enfin, s’ouvrit d’elle même. Toute grande, repoussant par son mouvement le groupe qui tentait de la manipuler .On vit alors au milieu de la pièce un catafalque dressé, entouré de cierges allumés et recouvert de fleurs .Et tous les parfums de l’Arabie, légers pourtant, formaient l’air même de la pièce. Sous les fleurs, le corps lavé de Fatima reposait. Et l’on voyait, sur l’immobilité de son beau visage, une expression de calme bonheur.

On courut chercher un imam afin qu’il dise la prière, puis, on voulut soulever le corps pour l’emmener en terre au cimetière d’EL-qatar .
Las! Tous les efforts ne purent le déplacer d’un cheveu.
Fatima fut donc enterrée dans sa chambre. On voit encore aujourd’hui sur le sol la marque de sa tombe. Et l’on dit que personne ne voulut depuis habiter cet appartement

« L’Eternel fait succéder la nuit au jour et le jour à la nuit. Il connait le fond des cœurs. »
Coran, LVII, 6.



 

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 23:53
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      je vous propose d accompagner votre tasse de thé ou de café de ces msemen bien  feuilletées et fourrées de confiture (ananas pour moi) surtout par ces temps froid ils nous feront beau coups de bien .

ingrédients :

1 mesure de semouline

1 mesure de farine

1 pincée de levure chimique 

sel et eau pour le pétrissage

preparation:

dans un grand bol mélanger la semouline et la farine et le levure et le sel et on ramasse avec  l eau pour obtenir une pâte homogène et assez dure ,la mettre dans un sac en plastique et bien refermer et réserver jusque au lendemain pour de meilleur résultats 

la reprendre et la pétrir au pétrin ou avec les mains (travail de bras hhhh) ,la repartir en petites boules  et bien couvrir et laisser reposer au moins 1 heure .aplatir chaque boules tout en les badigeonnant d huile végétale a fin de  les rendre mince 

étaler une couche de confiture  et replier les cotes pour former une enveloppe , cuire aussitôt et dorer les deux cotes 

merci et bonne réalisation 

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 00:01
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        je partage avec vous cette belle préparation très facile a réaliser qui nécessite aucun appareil électrique et qui donnera aux enfants une bonne ration de vitamine A . ce gâteau est  une explosion de saveur un mariage parfait entre la carotte , les raisins sec et la cannelle .

ingrédients:

2 tasse de farine 

1 tasse de sucre semoule ou de cassonade

1 tasse de carotte râpée finement 

1 tasse de lait 

1/4 tasse d huile végétale 

1 oeuf entier 

1 cac de cannelle

une pincée de sel 

1 paquet de levure chimique 

1/2 tasse de raisin sec

chocolat blanc pour décorer

cerise confite pour décorer

préparation:

dans un bol mélanger les ingrédient sec (farine+sucre+levure+sel+raisin sec+ carotte râpée+cannelle) et creuser un puits 

dans un autre bol mélanger a la fourchette le lait +l huile+l oeuf .verser le mélange liquide dans le puits et mélanger a la cuillère le tout .( il faut juste humidifier  pas trop travailler le mélange),verser dans un moule couronne beurrée et enfourner a température moyenne 180 °  pendant 25 a 30 mn .démouler laisser tiédir et décorer .

 

 

 

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